Dans cet article, vous découvrirez :
90% des start-up et PME font faillite durant leur 3 premières années.
D’après Peter Thiel, co-fondateur de la startup Paypal, la raison est simple : “La plupart des entreprises ne disposent d'aucun canal de distribution qui fonctionne. La mauvaise distribution - et non le produit - est la première cause d'échec.”
Le problème, c’est que les startups et PME manquent de ressources. Qu’elles soient humaines ou financières.
En parallèle, les méthodes traditionnelles d'acquisition clients, telles que la publicité et le marketing direct, sont de plus en plus coûteuses et de moins en moins efficaces, mais surtout elles n’offrent aucune capacité réelle d’analyse.
En 2007, la célèbre plateforme Airbnb est lancée. Durant 12 mois, l’entreprise n’arrive pas à générer suffisamment d’utilisateurs.
Un jour, il liste tous les appartements sur la plateforme Craigslit (un Leboncoin américain).
Résultat : 3 500 nouveaux utilisateurs s’inscrivent en moins de 72h.
Quelques mois plus tard, il récidive.
En analysant de la data, il s’aperçoit que le taux de réservation est 5 à 10 fois plus élevé quand les photos des logements sont attractives.
Ni une ni deux, il réserve plus de 150 photographes professionnels et les propose gratuitement à tous les utilisateurs de la plateforme.
Résultat : 40% d’augmentation des réservations. Rien que ça.
Ce il, c’est Sean Ellis.
L’inventeur du terme de “Growth Hacking” en 2010 qu’il définit comme un processus d'expérimentation rapide à travers les canaux marketing et le développement produit afin d'identifier les moyens les plus efficaces pour faire croître une entreprise.
État d’esprit “Growth” : Approche axée sur les résultats et l’impact de chacun des projets. Combinant créativité et rigueur analytique pour identifier et exploiter rapidement les leviers de croissance.
Analyse de données : Capacité à exploiter les données pour identifier les opportunités et prendre des décisions basées sur de la data. C'est-à-dire être capable de savoir ce qu’on va et de le justifier.
Acquisition client multicanal : Maîtrise des différentes sources d'acquisition (SEO, SEA, Social media, Cold emailing) pour diversifier les stratégies et optimiser le coût d'acquisition.
Expérimentation et A/B testing : Aptitude à concevoir, exécuter et analyser des expériences pour optimiser continuellement les performances marketing.
Automatisation et no-code : Savoir automatiser ce qui fonctionne et pouvoir en tirer un maximum de ROI. Être autonome dans la conception des projets et des outils si nécessaire.
➡️ 3 Growth Hackers expliquent leur vision du Growth Hacking.
Growth, Growth Hacker, Growth Marketing : seuls les titres diffèrent.
La bonne question aurait été : pourquoi (et comment) les missions diffèrent selon les entreprises ?
Pour rappel, le growth hacker a un seul objectif : avoir un maximum d’impact dans chacune de ses actions pour générer de la croissance.
Mais suivant l’entreprise, l’impact ne se trouve pas au même endroit.
Et par conséquent, le growth hacker non plus.
➡️ Les exemples concrets de 3 Growth Hackers français.
Le métier de Growth Hacker est souvent plutôt junior (1 à 5 ans d’expérience) puis à tendance à devenir Head of Growth si une équipe se constitue autour de lui.
En France, le salaire est compris entre 35 000€ pour les juniors et 60 000€ pour les seniors avec une solide expérience.
Le Growth Hacker est un expert de l'acquisition client.
Il n’existe pas de parcours tout tracé pour ce métier. Les universités et écoles sont en retard et proposent des formations théoriques.
Cependant, il existe des contenus et formation pour accélérer votre montée en compétences :